Finalement, j’ai trouvé trop exigeant (et peut-être trop éprouvant par moments) de vous livrer des extraits de mon carnet de voyage. Alors, voici. C’est ici que le tout prend fin. Je tire ma révérence ! Mais ce n’est qu’un au revoir. Je reviendrai. Oui, et peut-être plus vite que vous ne le croyez ! Mais pour l’instant, je retourne chez moi.
Bonne chance les filles. C'est ici que les MNM deviennent M&M...! Amusez-vous bien ! En attendant je retrouve les miens et je vous attends... de l'autre côté de la grande flaque !
J’ai beaucoup appris ici. Une chose que j’ai appris, c’est que les villes sont comme les femmes. Oui, oui…! Il faut apprendre à les apprivoiser. J’entends déjà certaines d’entres-vous me fustiger…, mais bon ! C’est vrai, je vous le dis ! Parfois, on les aime. Parfois on les déteste. Tantôt, un coup de foudre, tantôt une simple aventure. Atomes crochus ou indifférence totale.
Vingt-quatre villes, sept pays, quatre mois. Voici quelques mots pour tenter de vous expliquer toutes mes rencontres :
+ D’abord, Londres. Intimidante. Premier contact avec l’Europe (avec un grand « E »), je crois que je n’ai pas été en mesure d’apprécier son ampleur.
+ Ensuite, il y a la Belgique. Sympathique.
+ Puis, il y a Barcelone. Exotique, mais avec classe.
+ Il y a aussi l’Irlande. Feels like home.
+ Il y a Paris. Comment oublier Paris ? Élégante et amoureuse.
+ Il y a Amsterdam. Excentrique.
+ Il y a aussi Rome. Étourdissante et autoritaire. Elle est, malheureusement, soumise. Soumise à son histoire.
Et puis, il y a chez moi. Parfaite.
Chez moi. Petite île perdu.
Dans un océan d’eau et d’anglais.
Là où je me retrouve où je me reconnaît.
Chez moi. Fragile, mais forte à la fois.
Grande et petite.
My home.
C’est donc ici que s’achève mon périple. Je ferme le livre, je tourne la page, je change de chapitre ou toute autre métaphore littéraire… ! Je tourne la page sur un de mes rêves pour en entreprendre un encore plus beau, encore plus grand, encore plus vrai. Encore plus important à mes yeux. Un auquel j’ai vraiment hâte et que j’attends depuis si longtemps. Si je l’attendais, je ne l’avais pas anticipé. Je vais maintenant pouvoir le vivre pleinement. J’ai de la chance d’avoir pu faire chevaucher mes deux rêves en même temps. Merci d’avoir attendu.
Alors, voici. C’est ici que le tout s’achève…ou plutôt que tout commence !
It wasn't so hard crossing this street after all.
It just depends on who's waiting on the other side.