Entourées du grand N, les deux petites m parcoureront les Zeuropes de septembre à janvier. Et ce ne sont pas des chocolats...

mercredi 15 août 2007

Quitter pour mieux revenir...

Depuis janvier, je travaille dans une place merveilleuse appellée le Café Rico. Atmosphère relax, des collègues de travail sympatiques et une place où les "actions écolos" souvent considérées snobs ou "extremistes" ailleurs, deviennent là, des évidences. À cet endroit, la petite Gaspésienne que je suis, côtoit Péruviens, Cubains, Mexicains, Colombien-Arménien (le boss!), Français, Allemands, Acadiens et encore...
La semaine passée, je prenais ma pause à l'extérieur et je commence à parler à l'un de nos fidèles clients quasi-quotidiens. Il avait un accent "pas-québécois-mais-pas-français" et je me risque: "Êtes-vous belge?". Il était bien un Belge de Bruxelles et là, on commence à parler de mon prochain départ, de la vie en Belgique etc. Selon lui, les Belges sont beaucoup plus près des Québécois que des Français, et que, en tant qu'étudiant québécois, on faisait une excellente décision d'aller en Belgique plutôt qu'en France.
Le choix d'étudier en Belgique s'est imposé à cause des barrières linguistiques, des conseils de mes profs à l'UQAM (souvent français d'ailleurs) de ne pas aller en France et de la possibilité d'avoir des équivalences pour mes cours de 3ième année de bac (plus difficile que je croyais!). Si je ne me trompe pas, cette décision remonte à... septembre 2006. Depuis, ces raisons trop académiques ont vraiment pris le bord pour des intérêts personnels. Besoin de prendre un break de Montréal, de m'évader de ma routine et de confronter l'inconnu. C'est en parlant avec ce Belge que je me suis rendue compte de ça.
J'ai hâte de partir!

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